Encas nocturne (Apsa')

Les deux jeunes gens firent quelques pas avant d'arriver devant le grand tableau de la poire. Apsari attendit que Maexie chatouille la poire en se mettant sur la pointe des pieds. Le jeune homme laissa passer Apsa' en premier lieu. Monsieur est un gentleman ! Il était vraiment un garçon bien sympathique. Bien qu'elle ne le connaissait pas vraiment, elle le jugeait comme tel.

Une fois tos deux rentrés, Apsari ne put s'empêcher de regarder les lieux avec admiration. Elle avait pourtant vu les cuisines au moins une dizaine de fois, mais elle ne pouvait s'empêcher de sentir cette odeur alléchante, de regarder l'espace immense dont ils disposaient et le plafond invisible. Ils venaient d'arriver et comme à chaque fois, les nains venaient en masse, tous plus aimables les uns que les autres. Mais il y en avait un qui était plus bizarre, il était moins propre et les regardait bizarrement.

Un des elfes leur demanda si ils souhaitaient quelque chose. Apsari allait répondre quelque chose quand un autre elfe poussa celui qui venait de parler et ajouta:

"Nous sommes des elfes de maison libres, alors vous boufferez ce qu'il y a à bouffer et basta, comptez pas sur nous pour vous préparer un truc rien que pour vous."

Oullaaa, il n'était pas de bonne celui-là. Ils ne leur avaient encore rien demandé et voilà qu'il leur coupait la parole. Plusieurs elfes fixaient Apsa' et ele en avait des frissons dans le dos. Apparement, ceux-là étaient les toutous de l'elfe qui avait prit la parole. Apsari n'aimait guère les voir comme ça avec leur air malin, surtout si en plus, ils la fixaient. Il restaient quand même deux elfes à les regarder en souriant attendant un ordre de leur part. Apsari n'osait pas répondre et attendit que Maexie le fasse à sa place. Mais un des elfes prit la parole:

"Il nous reste tant de choses, je suis sûr que vous trouverez votre bonheur."

Bon, ils n'allaient pas se plaindre, même si les elfes avaient déjà été plus sympathiques, il y avait toute de même quelque chose à se mettre sous la dent. Et peut importe ce que c'est, Apsari aurait mangé n'importe quoi tant que ce soit mangeable.

Maexie fit une nouvelle fois le gentleman en la laissant se servir en première. De plus, elle était sûre que le jeune homme mourrait de faim. Il était vraiment tout ce qu'il y a de plus adorable. De un, il la sauvait d'un travail sadique de la part de Rusard, et de deux, il se montrait aimable avec elle et se conduisait en parfait gentleman. Apsari alla s'asseoir à la table remplie de bonnes choses, il y avait vraiment de quoi se régaler: brownies, cookies, du poulet, des frites, du bacon, de la tarte et encore pleins de choses. Tout ça ne faisait qu'augmenter la faim d'Apsari.

Quand Maexie proposa un jus de citrouille à Apsa', celle-ci ne put refuser, en plus d'avoir faim, elle avait soif.

‘‘ Oui, un grand même, cette aventure m'a donné soif, vraiment très soif. ’’

Et Apsari fit un grand sourire attendant que Maexie la serve. En attendant, Apsari avait bien l'intention d'entamer la conversation:

‘‘ Alors comme ça, on sort la nuit, je ne te voyais pas comme ça. ’’

Apsari regardait avec envie le verre qui se remplissait peu à peu, le jus coulait lentement, et trop lentement pour Apsa', qui avait très très soif. Ecoutant toujours Maexie, Apsari se servit, elle prit des brownies et des cookies. Et elle mangea un petit bout pour couper sa faim, elle voulait attendre Maexie pour manger en même temps. C'est vrai qu'Apsari ne connaissait pas le jeune homme et il était sûr que elle ne le voyait pas comme il était. Mais la vision qu'elle avait de lui lui plaisait bien, et à première vue, ils s'entendaient bien. Ce qui est bien parti pour être amis. Pour le moment, Apsari faisait de plus en plus de connaissances, et elle arrivait à oublier le mauvais temps. Même si à cause de ce maudit cours de DCFM qu'elle adorait tant, l'histoire ancienne avait fait une nouvelle irruption. Mais aec le temps, on oublie. Enfin, on peut finir par oublier, mais on garde toujours des séquelles de son passé.
Apsari chassa vite cette histoire de sa tête, elle voulait juste passer un bon moment.

‘‘ Ah-ah, on ennuie ses camarades. Et on en subit les conséquences. ’’

Apsa' ne voyait pas pourquoi il se faisait jeter par les Serdaigle, mais elle ne chercha pas un réponse. De toute manière, c'était tant mieux qu'il se soit fait jeter. Parce que sinon, Apsari ne serait pas là, aux cuisines, en train de grignoter. Apsari prit le verre qui lui tendait Maexie et but son verre d'une seule traite tellement elle avait soif.

‘‘ Ah oui, ça m'arrive parfois d'avoir envie d'être tranquille, bien que ce soit souvent moi qui commence les batailles d'oreillers. ’’

Voyant que Maexie commençait à manger, Apsari n'hésita plus et prit quelques trucs un peu partout tellement elle avait faim. Mais elle n'engoufra pas tout dans sa bouche en une fois, elle prit bien son temps pour manger. Car à chaque fois qu'elle bouffait comme un ogre, elle digérait mal.

‘‘ Ben moi, c'est parce que j'ai fait un rêve et que je me suis réveillée en sursaut, en plus, je parle en dormant, alors ça réveille tout le monde. Et puis, j'aime les sorties nocturnes. ’’

C'était elle la préfête ici, pas lui. C'était donc à elle de poser les questions. Bien qu'elle n'avait pas plus le droit de sortir que lui en tant que préfête.

‘‘ On peut dire ça comme ça, et ce n'est pas toujours très amusant ! ’’

En fait, être somnanbule ne lui arrivait pas souvent, mais ça lui était déjà arrivé. Et ça la mettait toujours dans de drôles situations. Elle se réveillait dans son lit et tout les gens de la chambre commençait à oui dire: "Encore fait une ballade nocturne ?!?" Elle, évidemment ne comprennait rien. Il lui était déjà arrivé aussi de se faire prendre par Rusard sans jamais rien comprendre. De plus, c'est mal de réveiller les somnenbules.

‘‘ Oui, ça t'emmènes là où tu aimerais être. Une fois, je me suis réveillée dans les bras d'un garçon de ma maison avec qui je n'avais jamais parlé, je ne connaissais même pas son nom ! La situation était plutôt génante. ’’

Apsari regarda avec amusement la garçon manger, pour avoir faim, il avait faim. Apsari avait déjà fini elle. Elle n'était pas vraiment très habituée à manger la nuit même si ça lui était déjà arrivé plusieurs fois.
Apsari rit à la remarque de Maexie, un superman. A chaque fois qu'elle le croisera, elle pensera à ça, au superman en action.

‘‘ C'est sûr que je préfère être en la compagnie de Superman que de Rusard, et de plus, la compagnie de cet ange gardien est agréable. ’’

Apsari fit un grand sourire, à présent, il était son ange gardien. Il ne restait plus qu'à ce qu'il soit là à chaque embrouille, à chaque problème pour la sortir de là.
Apsari n'était pas très rassurée à chaque fois qu'elle venait au cuisines seule, et elle se dépéchait de manger pour sortir le plus vite possible. Les elfes ne lui inspiraient guère confiance, ils lui faisaient un peu peur. Mais elle les traitaient gentillement, et pas comme des choses, comme la chose des sorcier. Il y avait d'ailleurs un de ces elfes qui était en train de la dévisager. Apsari tourna vite la tête, mais elle sentit toujours son regard posé sur elle. N'avez-vous jamais eu l'impression de savoir quand quelqu'un vous regarde ?
Maexie avait demandé à l'elfe nommé Ferbul de mettre la radio. Comment connaissait-il les noms des elfes ? Il devait être un habitué des cuisines.
C'était Magic Radio, et ça parlait de quidditch, Apsari aurait bien été aussi les voir. Mais chaque match intéressant tombe pendant l'année scolaire. Vraiment tout pour déplaire les élèves. Apsari n'avait pas remarqué que Maexie ne parlait plus, puisqu'elle aussi écoutait attentivement la radio.

‘‘ Oui, ça me plairait aussi de voir ce match. De plus, je n'en ai jamais vu à part à Poudlard. Mes parents adoptifs sont moldus. ’’

Apsari fit un sourire triste, ça lui faisait de la peine de parler de ses "parents", elle avait de la tristesse et de la haine mélangée à chaque fois qu'elle en parlait. Ils l'avaient trahie, et elle en avait gardé un coup.

Comme tout les gens qu'Apsari connaissait, Maexie était lui aussi intrigué par le fit que les parents adoptifs d'Apsa' soient moldus. Et beaucoup de gens n'osaient pas lui poser de questions de peur de la brusquer. Mais elle n'était pas génée par toutes ces questions, même indiscrètes. Apsari avait appris à parler des personnes qui s'occupaint d'elle. Et elle les appelait de moins en moins "ses parents". Ce qu'elle a appris l'a choquée à vie et elle leur en voudra toujours. Maexie était poli et pas indiscret, Apsari voyait qu'il ne voulait pas être indélicat. Mais ça ne lui faisait plus rien. Elle fit donc de nouveau un petit sourire avant de reprendre:

‘‘ Euh oui... Peut-être. Surement en fait. Je connais pleins de choses que beaucoup de sorciers ne connaissent pas. ’’

Apsari rit quand Maexie prononça le mot "pléstéssion". Comme beaucoup de sorciers, il ne savait pas le prononcer. Dire qu'Apsa' avait vécu dans cet univers pendant bien longtemps et qu'elle connaissait tout ça sur le bout des doigts. Et bien sûr, quand elle parlait de la technologie et des trucs de moldus de chez ses "parents", personne ne la comprennait. Seulement 2 ou 3 personnes. Bien que... Parfois, Apsari se sentait vraiment seule. Mais ça, c'était du passé et elle y pensait de moins en moins.

‘‘ Ben oui, moi j'ai vécu avec ça toutes mes annés, et je vis encore avec quand je rentre chez moi. ’’

Bien sûr, il y avait quelques avantages, mais beaucoup d'inconvénients, Apsari n'avait pas eu de parents pour lui apprendre la magie, elle avait du tout apprendre par elle-même. Et quand elle était arrivée à Poudlard, elle ne connaissait rien du quidditch, rien des sorts, rien des maisons. Apsari était donc très génée et ne se sentait pas très à l'aise une fois là bas. Mais elle avait vite été très sûre d'elle et était devenue une fille assez peste qui s'était toujours demandé pourquoi elle n'était pas allée à Serpentard. Elle comprennait mieux maintenant...

‘‘ Ouais, ça pourrait être chouette ! J'ai très hâte aussi. Mais bon, pour ça faut déjà passer les APSICS ! ’’

Bon, pour ça, c'est sûr, Maexie n'aurait pas trop de problème. Et Apsari pas trop non plus.