Les larmes [Thomas]

Vous avais-je déjà dit que Phoebe était hydrophobe ? Oui ?C’est bien, alors je n’ai pas oublié. Cette effroi qui la touche lorsqu’il s’agit d’une profonde surface d’eau est après tout un point essentiel du comportement de la jeune fille. Voilà qui est bien, me direz vous. Mais alors, plusieurs question demandent réponse. Par exemple : vous vous demandiez sans doute ce qu’elle faisait assise sous un tilleul à quelques centimètres du lac, puisqu’elle en avait si peur. Vous vous demandiez également pourquoi elle était trempée de la tête au pied, puisqu’elle ne savait pas nager. Et pourquoi grelottait-elle ainsi par une journée aussi ensoleillée et chaleureuse ? Elle ne pouvait tout de même pas avoir froid, il faisait si bon… Dernièrement, vous vous demandiez pourquoi son visage ordinairement illuminé par une joie de vivre exemplaire, était aujourd’hui distordu par un regard de rage et de terreur. Oui, ce sont de très bonnes questions à laquelle il m’est facile de répondre. Car il y avait une raison derrière cette scène. Une raison peu plaisante, c’est certain. Mais une raison tout de même. Elle en arrachera des cris d’indignation à certains, des railleries d’autres, et nombreux seront ceux dans les cœurs desquels la compassion éclora. Cependant, il s’agit maintenant de vous donner la raison. Et la voici.

Phoebe était tombée dans l’eau. Ou plutôt, on l’avait poussé. Oui, comme tant d’autres jeunes adolescents, elle avait succombé à la traditionnelle blague de « et que je te pousse dans l’eau pour me marrer ». Hah. Et bien riez autant que vous voulez. Pour la jeune fille aux cheveux teints, c’était tout sauf drôle. Se faire jeter d’une falaise ou brûlée vive lui aurait parut moins terrifiant que ce qui venait de lui arriver : un groupe d’enfants d’environ douze ans l’avait entraînée aux environs du lac durant une partie de colin-maillard, et l’y avait violement fait basculer. Aveuglée, entourée d’un liquide qui semblait vouloir la retenir sous la surface, la jeune fille s’était débattue tant bien que mal, suffoquant de peur de se noyer. Heureusement, elle avait tout juste pied et réussi donc tant bien que mal à marcher jusqu’à la rive. Sanglotante, tremblante, elle s’était effondrée sur la rive, le bandeau maudit tombé autour de son cou.

Et maintenant, elle en était là. En larmes, terrorisée. Vulnérable comme jamais. Et pleine de colère, pleine de douleur envers cette action. Les petits savaient combien l’eau lui faisait peur. Ils n’auraient pas du lui faire ça. Quelle cruauté de se servir des peurs des gens pour s’amuser un peu ! Que feraient-ils, eux, le jour où leur peur la plus inexplicable, la plus tenace, la plus atroce de toutes leurs frayeurs se verraient utilisée contre eux ? Ce jour-là, Phoebe rirait bien. Parce qu’elle était rancunière, la petite Poufsouffle. Oh, non pas qu’elle se vexe à chaque remarque dépréciative ! Mais les coups bas comme ceux-là, ces blagues qui lui faisaient tellement mal, elle en tirait une colère sans limite. Et elle était patiente. La jeune rousse – rose – attendra jusqu’à la fin de l’année s’il le fallait. Mais elle se vengerait. Parce qu’on n’humilie pas les Caulfield. C’est une chose à ne jamais faire. Ceux qui s’en étaient pris à sa mère au début de sa carrière l’avaient rapidement compris. Et ces deuxièmes années le découvriraient à leurs dépends.

HJ: Voilà, ça c'est édité. Déjà mieux ^^

Hj : Pas grave, T'inquièète.

Journée comme les autres. Simple journée de repos où les élèves n'avaient pas cours, où ils pouvaient profiter de ce temps libre pour faire ce qu'ils voulaient et profiter du parc et de ses alentours ! C'est ce que fit Thomas. Il décida de passer son après midi près du lac, où il n'y aura pas grand monde étant donné que c'était la journée où on pouvait aller à Pré au lard. Et étant donné que Thomas y était déjà allé précédemment, il préféra aller au lac pour passer une après midi tranquillement à l'ombre d'un chène.

Son magazine de Quiddicth " SOUAFLE ", sous le bras, habillé d'un sweat et d'un jean simples, il s'en alla tranquillement vers le lac. En traversant le château il croisa quelques premières années, par exemples, sur exitées. Elles s'étaient bien habillées, leur petit sac accrochés à leur épaule criant à leur copine qu'elle devront absolument aller acheter des chocogrenouilles ! Mignon ! Thomas avait également été comme ça lors de ses premières sorties à Pré au lard. Maintenant c'était comme une agréable routine où il aimait aller pour se détendre et se changer les idée. (:

Après avoir franchit la porte du château, il parcoura la grande étendue d'herbe qui finissait sur le lac plusieurs dizaines de mêtres plus loin. Il imagina la chat d'une jeune Gryffondor courir et se jetter dans le lac comme la dernière fois 8D. Mais cette fois ci pas la trace de cet imbécile qui l'avait bien fait rire. Arrivé au lac, il remarqua qu'il y avait une jeune fille, seule et trempée de la tete au pied qui pleurait. Elle devait avoir un an de moins que lui pas plus. La voyant pleurer et grelotter, il posa son magazine et son sac par terre et s'approcha d'elle. La pauvre, elle avait soit du tomber dans le lac à cause d'une trèèès mauvaise blague soit par maladresse... :/

- Heu... Ca va ? Tu veux mon sweat ?

Elle semblait avoir tellement froid et peur qu'il n'hésiterait pas à enlever son sweat pour le lui donner bien qu'il ne la connaisse même pas... La pauvre. Il se demandait ce qu'elle avait. Etant donné qu'il n'y avait personne autour du lac, personne n'était venu l'aider. Et puis Thomas avait un grand coeur non ? Il ne pouvait pas la laisser comme ça et s'assoir à côté et lire son magazine comme si il ne se passait rien (: . Il n'était pas à Gryffondor pour rien ! Si ? 8D

Des larmes, encore des larmes. Combien la jeune fille en avait-elle déjà pleuré ? Elle n’était pourtant pas du genre à pleurnicher. Ce n’était pas une petite égratignure qui allait lui arracher des larmes, contrairement à certains enfants et –plus tard – certaines jeunes filles. Non, Phe’ était plutôt garçon manqué sur certains points. Elle n’aimait pas les larmes, en tout cas pas lorsqu’elle provenait de ses yeux. C’était peut-être beau, comme le disait certains, une femme qui pleurait. Mais la jeune Poufsouffle n’était pas de cet avis. Les larmes de joie, passe encore. Mais celles de la tristesse… La tristesse s’exprime-t-elle réellement par des gouttes d’eau salée perlant sur nos joues ? N’est-ce pas plutôt le regard, le ton de la voix, les mouvements du corps qui permettent de savoir lorsqu’on est triste ? Il y a des gens qui savent se faire pleurer. Les larmes de crocodile sont faciles à créer, lorsque l’on a compris le truc. Alors peut-on réellement dire que pleurer est une expression sincère de la douleur ? La Caulfield ne le pensait pas.
Et pourtant, pourquoi ne pouvait-elle s’empêcher de pleurer ? Peut-être parce qu’elle en avait besoin. Ce n’était qu’un être humain, après tout. Les larmes donnent l’impression de purifier le corps. Et évacuer ses sentiments, c’était ce qu’elle avait besoin de faire, en cet instant précis. Alors son torse fragile continuait à se faire secouer par des sanglots silencieux, tandis que la peur plus que le froid la faisait trembler. Oh, comme elle aurait voulu que quelqu’un soit à ses côtés en cet instant ! Jam’, Poopy, Liz, Mouton, n’importe qui mais quelqu’un ! Une personne qui saurait la réconforter. Un ami, même un professeur. Mais elle ne voulait pas être seule, pas maintenant.
« Heu... Ca va ? Tu veux mon sweat ? »
Phoebe sursauta, et tourna son visage baigné de larmes et d’eau vers l’inconnu. Dans son désarroi, elle ne l’avait pas entendu arriver. Voyant le regard qu’il lui adressait, elle rougit. Quelle tête elle devait faire ! A faire pitié au plus dur des cœurs de pierre. Normal donc qu’il lui propose son sweat. Même si, en tant que sorcier, il aurait pu l’aider à sécher ses vêtements. Mais elle n’allait pas se plaindre. De la compagnie, c’était ce qu’elle demandait quelques instants auparavant. Et voilà qu’il était arrivé. De plus, il était à Gryffondor, comme son cousin. Et sa tête ne semblait pas être celle d’un mauvais garnement. M’enfin, les apparences sont souvent trompeuses. Elle venait d’en faire la preuve.
La jeune fille acquiesça lentement la tête. Elle sécha les larmes qui roulaient encore sur sa joue, et réussit enfin à articuler d’une voix brisée mais remplit de gratitude :

« Je veux bien, merci. »

Bon ok c'est vrai, Thomas aurait pu penser à utiliser la magie pour sécher les habits de la jeune fille.. Mais lorsqu'il l'avais vu assise, pleurant,trempée, et seule, il a directement pensé au sweat touut sec qu'il avait sur lui et non pas à sa baguette magique soigneusement placée dans une des poches de son jean. Oui il n'avait pas réfléchit comme son père, façon sorcier mais plutôt comme sa mère façon moldue ! Oh ça arrive (: !
La pauvre jeune fille devait sérieusement être terrorisée par l'eau ou bien elle avait du être victime d'une blague de très mauvais goût qui ne lui avait vraiment pas plu... jusqu'à en perdre tous ces moyens... Alors, lorsqu'elle accepta sa proposition, bien volontier, il enleva son sweat et le donna à la jeune fille, regrettant de n'avoir ni écharpe ni autre chose sur lui hormis le simple tee shirt et jean qu'il portait. Mais peut être que si la jeune fille voulait autre chose il utiliserait, cette fois ci sa baguette 8D. Ou alors ils rentreraient dans le château, au chaud (: .
Bref, après cela, il s'assit à côté d'elle, ne se demandant pas si la jeune fille voulait rester seule ou non. Et puis après tout, un peu de compagnie ne fait jamais de mal si ? (: Puis lorsqu'elle finit par enfiler son sweat, il n'allait pas la laisser seule comme ça, accompagnée de sa tristesse et de ses larmes... Thomas hésita... Il voulait l'aider, savoir ce qu'il c'était passé. Mais il voualit tout de même éviter de lui poser une question stupide genre * Ca va ? * ! 8D Et en même temps il ne voulait pas passer pour le curieux qui se mèle de tout... Mais compte tenu de l'état de la jeune fille, il chassa toutes ces pensées de sa tête et il se lança. Il lui demanda alors, avec une voie qui se voulait la plus gentille possible accompagnée de son sourire habituel :

" Heuuu... Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Il regarda la jeune fille ainsi que ses larmes de crocodiles qui déferlaient sur ses joues... Aie Aie Aie... Thomas ésperait pouvoir l'aider, dumoins un peu non ? (= Il aurait aimé également la prendre dans ses bras, lui dire que tout allait bien, qu'il était là etc... Mais bon, toujours un peu génant... ce genre de situation lorsque l'on ne connait pas la personne en question...
Il jeta un coup d'oeil vers le lac où etait évidemment tombé la jeune fille quelques minutes auparavant... Rien qu'en observant l'eau de l'extérieur, on n'avait pas besoin d'être hydrophobe pour ne pas vouloir tomber la dedans !! En plus d'être froide et peu acceuillante, quelques bulles étaient présentes à la surface !... miiiam ! Quelques charmants animaux - dont une grande pieuvre non ? xD - devaient surment y être présents...

La jeune prit le pull des mains du jeune homme, avec un hochement de la tête pour le remercier – à nouveau. Il était encore chaud, puisque l’on venait de l’enlever. Pendant un court instant, Phoebe hésita à l’enfiler. Elle ne connaissait pas l’adolescent à ses côtés, et lui emprunter son sweat était tout de même quelque peu gênant – pour une personne normale. Dieu merci, elle n’était pas de ce genre-là. Et la chaleur qui filtrait sur ses doigts endoloris par le froid de l’eau glacée était trop tentante pour qu’elle puisse y résister longtemps. C’était qu’elle ne portait pas des habits les plus confortables pour piquer une tête ! En effet, la jeune fille, ne prévoyant évidemment pas son bain forcé, avait choisi d’enfiler une simple robe jaune qui lui collait maintenant à la peau, dessinant le contour de ses fines jambes. Quand à ses chaussures, des sandales blanches ouvertes – avec un tournesol sur le côté – ne valaient pas une paire de chaussons. Normal donc, qu’elle grelotte. En conséquence, Phoebe passa rapidement le pull au dessus de sa tête, et en remonta le capuchon, de façon à se protéger au maximum. Mains coincées sous ses coudes, elle ferma un instant les yeux. C’était bon, la chaleur ! Elle ne remercierait jamais assez le garçon d’être passé par là. Une de ses mains rougies par le froid vint entortiller une mèche de ses cheveux trempés autour de son index.

Suite à un instant de silence, le jeune homme lui posa – bien évidemment – la question fatidique. Phoebe n’en fut pas surprise : il s’agissait d’une question tout à fait normal. Elle ne fut même pas vexée de sa question, que certains auraient jugée « indiscrète. Cependant, pourrait-elle lui expliquer comment une simple mauvaise blague l’avait mis dans un tel état ? Peu de gens feraient une scène d’avoir été précipité à l’eau. Mais Phe’ – comme il l’avait déjà été constaté – était un cas à part. Et s’il savait qu’elle avait peur de l’eau, ne se moquerait-il pas d’elle ? Enfin. Le ridicule ne tue pas, apparemment. Mieux valait être honnête. Et gare au jeune homme s’il se payait sa tête dans un moment aussi délicat.

« Un groupe de deuxième années m’a proposé de jouer avec eux. Une fois qu’ils ont bandés mes yeux, ils m’ont entraînée jusqu’au lac et il m’ on poussé. »

Une pause. Phe’ se mordit la lèvre, hésitant à continuer. Finalement, elle ajouta d’une voix brisée :

« Je… je ne sais pas nager. J’ai peur de l’eau. Si je n’avais pas eu pied… »

Thomas surpris par la scène, l'imagina. La jeune fille connaissait elle ces deuxièmes années ou c'était juste par sympathie & gentillesse qu'elle avait accepté ? En tout cas, elle devait bien regretter maintenant... C'était tout de même affreusement honteux ce qu'ils avaient fait... u___u Vraiment nul et petit... Profiter de la gentillesse de plus grands pour s'amuser... Tssss'... Il existait bien d'autres techniques pour s'amuser sans pour autant faire mal, ridiculiser ou mettre en danger certaines personnes... A la fin de sa courte - mais efficace explication, Thomas se demandait si les larmes de la jeune fille étaient dues à la frustration & l'énervement qu'avait provoqué l'incident ou bien étais ce à cause d'une peur ou autre chose du genre que Thomas ne savait pas... Mais bon, il ne connaissait pas suffisemment la jeune fille pour le lui demander... Mais il fut étonné de voir qu'elle lui avoua sa phobie vis à vis de l'eau... Et le fait qu'elle ne savait pas nager... :/ Lourd handicap surtout dans ce genre de situation. Thomas aurait put se moquer d'elle, certes, mais où était l'interêt ? Ce genre de moquerie ne lui apporterait ni une quelconque satisfaction personelle ni rien d'autres. Ce genre de moqueries étaient généralement réservées aux Serpentards, se sentant supérieurs aux autres...
Thomas, lui, avait eut la chance d'apprendre à nager lorsqu'il était petit, dans la piscine de sa grand mère ou dans des piscines municipales quoi (8. Etais ce grâce à ses origines moldues, du côté de sa mère, ou juste une chance parmis tant d'autres ? En tout cas, contrairement à la jeune fille, il nageait " comme un poisson dans l'eau " 8D. Il adorait cette sensation lorsqu'il se faufilait à travers l'eau des piscines etc... sensation certes pas aussi grandiose, et j'insiste 8D, que le Quidditch où le sentiment de liberté est multiplié par dix voir plus 8D, mais bon, c'est toujours des moments agréables quoi un petit plongeon 8D non ?

- Oh put___n les c___ns ! Et tu les connaissais ? ôO

Oui, les gros mots auraient put être éviter 8D, mais sur le coup comme ça, difficile de se controler surtout quand des petits imbéciles font ça quoi ! (a) Il enchaina observant le lac. Miam Miam quoi... u___u'

- Surtout que ce lac n'est vraiment pas le meilleur endroit pour nager vu son état... En parlant d'état, ça va un peu mieux ?...

Face aux jurons du Gryffondor, Phoebe acquiesça lentement. Oui, le pire c’était qu’elle les connaissait, les petits qui lui avaient fait ce sale coup. De vagues camarades qu’elle avait souvent aidés aussi bien dans leurs devoirs qu’en les dirigeant dans le château. Pour sûr, elle avait toujours su que ce n’était pas des anges. Mais à douze ans, on est rarement parfaits n’est-ce pas? Et elle n’était pas de ceux qui critiquaient à tort et à travers. Un masque de bêtise peut cacher une personne douce et intelligente – la preuve ? Liz Miller. De plus, elle croyait en l’innocence des enfants, celle qui fait que l’on soit toujours attendri devant eux. Et il avait fallu qu’on la détrompe. Pour le moment, elle avait envie d’éradiquer les nabots de l’espèce humaine. Ou du moins les exiler sur la lune jusqu’à leur dix-huit ans. D’ailleurs, ce n’était peut-être pas si mal comme idée... Pas d’enfants, pas de bousculades dans le lac. Pas de bousculades dans le lac, et une meilleure vie pour tous. Quelqu’un de volontaire pour construire le premier vaisseau ?

Bref, un peu de sérieux. Récapitulatif de la situation : il y a une trentaine de minutes, le groupe « d’adorables » bambins proposaient une partie de colin-maillard à la victime. Cette dernière acceptait malheureusement et se retrouvait les yeux bandés, à la merci de ses tortionnaires. Elle se laissait ensuite guider jusqu’à la rive du lac, et s’y retrouvait soudain projetée. Une crise de panique et beaucoup d’eau plus tard, la malheureuse se hissait sur la boue de la berge, ses larmes se confondant avec les gouttes qui perlaient sur son visage. Une poupée de plus abandonnée dans la nature ; un autre jouet qui se retrouvait jeté sans un autre regard. Cruauté humaine dans sa pire forme : la cruauté des enfants. Celle des êtres fragiles et sans défense, qui prennent pourtant plaisir à détruire d’autres créatures. Jeter des pierres sur un chat, attacher des casseroles sur la queue d’un chien, frapper à mort une grenouille prise au piège, étouffer jalousement un oiseau, arracher les ailes d’un papillon, attraper un lézard pour lui détacher la queue... Immondes actions qui amusent pourtant le plus paisible des enfants. Le genre de chose qui faisait pleurer de rage la jeune Caulfield. Petite, elle avait vu un vieux chien miteux et borgne se faire chasser à coup de bâtons par le fils de son voisin. Sa mère l’avait retrouvé en train de bercer la créature, baignant sa truffe de larmes de compassion. Depuis ce jour, elle avait commencé à s’occuper des bêtes autour d’elle. Peut-être par culpabilité, peut-être par amour, mais sûrement par compassion. Pour réparer les crimes de son espèce.

Ce n’était pas pour autant que Phoebe aimait tous les animaux. Les créatures aquatiques ne lui étaient pas particulièrement plaisantes. Surtout pas les pieuvres géantes qui habitaient les lacs des écoles... A l’idée d’un tentacule visqueux qui s’enroulait autour de sa cheville, l’élève frémit d’horreur.

"J'irais mieux bientôt, je pense. Au fait, je suis Phoebe."

Animaux aquatiques. Animaux terrestes. Animaux qui volent. 8D Thomas n'était pas le grand protecteur de ces bètes. Il les aimait bien. Comment ne pas être fan d'un chant mélodieux de petits rouge gorges volant dans le ciel ? Ou encore comment ne pas tomber sous le charme d'un phénix, pleurant pour guerir quelqun ? Oui, Thomas n'était pas insensible aux charmes de ces animaux mais bon... Igor, con hibou, ne lui avait pas vraiment permit de lui témoigner beaucoup d'amour ! Et ce qui était plus simple dans cette histoire c'était que l'amour de l'hibou & de son maître était totalement réciproque... Peu d'amour... Beaucoup de Miam Hibou deluxe... Pour peu de lettres envoyées ! A là là ! Acheter des hiboux aussi caractériels qu'Igor et vous serez ravis, et j'insiste 8D ! Bref une chose est il, Thomas ne savait pas si le calamar géant était vraiment dans ce lac, une rumeur ou non ? Mais dans tout les cas, pour rien au monde il n'aimerait se baigner en sa compagnie =D

Il sourit à la jeune fille lorsqu'elle se présenta. Il venait de lui préter son pull, et il ne connaissait même pas son prénom. Phoebe ? Non décidemment il n'aurait pas put le deviner, tout comme sa maison. (:

- Moi c'est Thomas (: T'es dans quelle maison ?

Le lac commençait peu à peu à être un peu ,plus vivant ; quelques petits groupes de personnes arrivaient tranquillement. Le lac était un lieu assez paisible bien que beaucoup fréquenté. Les gens n'y allaient pas en général pour y faire la foire ou balancer les gens dans l'eau u___u, non pour discuter, se reposer. C'était un grand et beau lac, un beau paysage, un endroit très agréabnle quoi. Quelques têtes avaient remarqué que la jeune fille, Phoebe, pleurait. Mais bon peu devait imaginer la véritable raison de ces larmes. Si ? Et puis c'était tellement nul de faire ça... C'était fou comme l'âge mental avec quelques années d'écart pouvait être affolant !! Thomas était il aussi immature lorsqu'il était petit ? A son avis, non. 8D

"Enchantée, Thomas de Gryffondor. Je suis la sous-préfète de Poufsouffle."

Phoebe avait récupéré quelque peu de sa contenance habituelle. La preuve, son visage arborait de nouveau son éternel sourire taquin et chaleureux. Peut-être était-ce aussi parce qu’elle venait de se souvenir de son titre de sous-préfète. Elle l’avait obtenu récemment, avec une incrédulité totale. Il devait y avoir un problème dans les archives, avait-elle pensé. Ça devait être celui de Lilian, en fait. Parce que Phoebe Aubra Caulfield, ennemie n°1 de Rusard avec son cousin, la fille qui demandait au concierge s’il portait des collants à cœurs, celle qui sortait dans le parc ou les couloirs après le couvre-feu, celle qui collectionnait les retenues comme d’autre les porte-clés, celle-là ne pouvait pas être sous-préfète. Ou alors, la direction de l’école avait de sérieuses hallucinations.

Mais bien vite, la jeune Poufsouffle s’était rendue compte combien la vie de sous-préfète n’avait aucun rapport avec celle des lèche-bottes de l’école. D’une part, elle pouvait maintenant faire des sorties dans les couloirs à n’importe quelle heure, sous le prétexte de faire une ronde. Oh bien sûr, elle en faisait. Seulement, pas tout le temps. Les autres préfets et leurs subordonnés étaient toujours là pour prendre la relève. Et puis, voir Rusard pâlir de rage et d’indignation à chaque fois qu’il la croisait dans les couloirs, l’insigne des sous-préfets accrochée à son uniforme, c’était terriblement divertissant. Il ne pouvait plus la punir lorsqu’il la surprenait au détour d’un couloir à une heure tardive. Au pire, il pouvait l’envoyer dans un secteur particulier de l’école pour vérifier qu’aucun élève ne traînait, mais sans plus. Et avec ces escaliers changeant, se tromper était si facile... De plus, les autres préfets n’étaient pas des plus obéissants non plus. Poopy, Jamie, Serena et Apsari n’avaient jamais été des élèves modèles. Et leurs subordonnés faisaient de leur mieux pour suivre leur exemple : outre Phe’, il y avait également Heath, Kessy et Aaron Liddel – oui parce qu’avec tout ces Aaron qui menaçaient d’envahir Poudlard, il fallait préciser les noms de famille – tous espiègles et indisciplinés. Mais que voulez-vous ? L’adolescence, c’est le moment où l’on peut faire le plus de bêtises. Vous vous voyez renverser un seau d’eau sur la tête du concierge à 70 ans ? ... Bon, outre les allumés tels que Phoebe et Mouton, bien entendu.

Ce n’était pas pour autant que les préfets de Poudlard étaient des jeunes irresponsables et destructifs. Non, loin de là ; l’école avait eu raison de les sélectionner. Ils se sentaient concernés par les problèmes des autres, ils étaient justes et équitables. Les disputes, ils les réglaient. Les premières années, ils s’en occupaient – du moins ceux qui ne les énervaient pas trop. Ils aidaient également les professeurs. Contre leur gré, le plus souvent, mais ils aidaient. Et c’était là l’essentiel. Bon, ils n’étaient pas contre le fait de se frayer un passage dans la foule en criant « Préfets ! Laissez passer ! » Mais voilà quoi. On passe sa vie à aider le commun des mortels. On a bien le droit d’avoir une récompense.

Phoebe éternua de nouveau, et essuya les dernières larmes de ses joues. Ses cheveux trempés lui collaient au visage et attiraient le regard des passants. Peut-être était-il temps qu’elle parte se changer. Avant qu’elle ne tombe malade. En pensant cela, la jeune fille se leva gracieusement, malgré sa robe imbibée d’eau comme une éponge. Elle se tourna vers Thomas avec un sourire qui faisait plisser ses yeux couleurs des feuilles.

"Je vais aller prendre un chocolat dans les cuisines. Tu veux venir avec moi ?"

HJ: Je pense qu'après ta rép, on devrait temriner le toto. Pour faire place à l'intrigue Wink

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