Poudlard, Nouvelle Génération
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 - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.]

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Lawrence C. Winchester
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Lawrence C. Winchester


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MessageSujet: - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.]   - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.] EmptySam 19 Avr - 22:57

Le poète épouse la nature, et la nature lui offre ses fruits, qu’il met en mot.
Marie Darrieussecq


* Cauchemar *


    Ca aurait pu être une nuit comme les autres. Chacun dans son lit, chacun dans les bras de Morphée. Mais ce soir là, le marchand de sable ne semblait pas être passé. Bailey chialait. Mais cela s’éternisait… Une minute, deux minutes… Dix minutes. C’était vraiment insupportable. Il daigna enfin se lever. Mais à contre cœur. Pourquoi ses parents ne faisaient-ils rien ? Pourquoi sa mère n’aller pas la bercer ? Pourquoi son père n’allait pas lui chanter une berceuse ? Etrange ! Vraiment très étrange ! Il du se résoudre à se lever, malgré le froid ambiant. Pourquoi devait-elle s’époumoner en plein mois de février, alors que les températures étaient largement négatives dehors. Il posa ses pieds sur la moquette froide de sa chambre, se vêtit de sa robe de chambre et quitta son antre. Dans le couloir aucune âme qui vive. Etrange ! Un saut vers la chambre parentale. Vide. Ils s’étaient évaporés ? Impossible. Inimaginable. La recherche de ses parents le fit aboutir, dans la chambre de sa demi-sœur. Et ce qu’il découvrit là-bas l’horrifia, le figea sur place. Il ne pu empêcher les larmes de couler. Là, inertes sur le parquet, gisaient ses parents ! Baignant dans leur sang. Malgré cette image morbide il espérait. Il espérait que ses deux parents soient encore en vie, et que le sang, flaque rouge vif. Un espoir de fou. Il s’approcha de sa mère furtivement et effleura sa tempe, comme si c’était de la porcelaine. Aucun pouls. La vie avait quitté son corps. Son père peut-être ? Il réitéra son geste vers la tempe de son père. Rien. Ils étaient morts. Sous le choc, Lawrence n’osa bougeait d’un iota. Bailey braillait comme une madeleine. Law ne pouvait pas rester comme cela. Il devait s’enfuir loin de ce carnage. Il se saisit de sa sœur et l’emmena avec lui. Où aller en pleine nuit ? Chez Madame Higgins, la voisine. Il descendit les marches à la quatrième vitesse. Il attrapa au vol le manteau de fourrure de feu sa mère et couvrit sa sœur. Il ne voulait pas qu’elle ait froid. Et il abandonna la maison. Et il toqua à la porte voisine. Personne. Il intensifia son geste. Tambourina. Finalement Madame Higgins pointa le bout de son nez. Voyant l’air effrayé des deux enfants, elle les fit entrer…


* Fin du Cauchemar *


    Tel un boulet, il releva la tête de son oreiller. Encore. Toujours. Pourquoi ce rêve ? Toujours ce rêve. Il regarda la glace à coté de lui. Il avait une mine affreuse. Epouvantable même. Une tête digne d’un film d’horreur. Pourquoi ne prenait-il pas une potion Sans Rêve ? Il ne voulait pas aller à la faciliter. Trop simple. La Simplicité ne faisait pas parti de sa vie. C’était Law. Unique. Heureusement ! Deux Lawrence ? Totalement impossible. Quelle heure était-il ? Aucune idée. Il lutta pour attraper la montre à gousset de son père. 7h04. Non ! Mais on est samedi. Ne pourrait-il pas dormir jusqu’à neuf heures ? C’était la fatalité. Il se convînt lui-même et se leva. De mauvaise humeur ? Certes ! Il y a des jours comme ça. A pas de souris, il sortit de son dortoir et pris une douche chaude. Il était désormais parfaitement réveillé. Maintenant que faire ? Direction la Grande Salle ! Il n’allait pas refuser, malgré l’heure matinale. Grâce à cela, peut-être retrouverait-il la bonne humeur ? Qui sait ? Personne. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, il fut devant la Grande Salle. Quasiment déserte. On était samedi matin et il était seulement 8h00. Habituellement les gens commençaient à émerger vers 10h. Grasse Matinée oblige. Il se restaura avec ce qu’il pouvait trouver.

    Le repas terminé, à vrai dire, il ne savait pas trop quoi faire. Les muses, détentrices des arts étaient-elles avec lui ? Oui ? Non ? Surement. Pourquoi ne pas aller flâner dans le parc et ainsi profiter de la nature ? Il y trouvera l’inspiration artistique, musicale, poétique. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas touché à un pinceau, à une feuille blanche, à une flûte à bec. Le temps était radieux. C’était peut-être le moment opportun pour s’y remettre. Il se sentait inspiré par tant de beauté. Subjugué par cette nature, lieu originel de l’homme, il contempla de longues minutes l’étendue bleutée du lac, assis sur la pelouse. C’était donc cela le Thambos, dont parlaient souvent les grecs. Il vrai qu’aucun homme ne pouvait rester insensible à une telle magnificence. C’était intrigant. On restait scotché devant les méandres insoupçonnés de la Mère Nature. Lawrence regardait la nature, comme les yeux d’un enfant, qui découvrait le monde. Emerveillé. Ebloui. Extasié par cette parfaite harmonie.
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Aaron James
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MessageSujet: Re: - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.]   - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.] EmptyVen 25 Avr - 0:06

L’ordinaire voulait de longues et interminables nuits passées les yeux ouverts dans un lit assez peu confortable. L’insomnie de notre petit sorcier lui avait souvent causé des dommages, comme par exemple le fait qu’il soit toujours en décalé par rapport aux autres. Aaron est un jeune homme à première vue complètement équilibré. Il ne touche pas au moindre gramme de drogue et ne boit jamais de façon démesurée… Face à ses professeurs, il est des plus polis et respectueux. Oui, extérieurement, le jeune Serdaigle paraîtrait presque parfait et pourtant… Il faut toujours se méfier des apparences et dans son lit ce soir là, le beau jeune homme reniait tous ces préjugés. Pourquoi les garçons devaient-ils être forts et protéger les filles? Pourquoi en attendait-on toujours plus? Toutes ces questions turlupinaient Aaron James à tel point qu'elles l'empêchaient de fermer l'oeil. Voilà à quoi pouvaient ressembler les nuits d'un adolescent en proie à l'insomnie.. Des questions sans réponse, des rêves inexistants et des regrets, oui. Beaucoup de regrets. Mais quels pouvaient bien être les regrets d'un jeune homme de quinze ans à peine? C'est ce que vous apprendrez au fil du temps, en suivant notre apprenti sorcier.

Il était sept heures ce matin-là, lorsqu'il remarqua que la nuit était terminée. Sa nuit, il l'avait écoulée à penser à sa mère. C'était la personne qu'il respectait le plus sur cette terre, bien qu'il n'ait pour ainsi dire jamais eu l'occasion de lui parler. Après de longues heures de réflexion à ce sujet, le petit James en était arrivé à une conclusion triste et désespérée, mais qui finalement qualifiait assez bien son état d'esprit: on aurait pu l'obliger à vivre dans la famine, on aurait pu le battre chaque matin, on aurait pu l'empêcher de jouer au Quidditch... Tout cela aurait été plus facile à accepté que le décès de celle qui l'avait mis au monde. C'était dur, très dur de protéger sa soeur et d'être quelqu'un de fort en face d'elle pour ne pas qu'elle s'inquiète; c'était dur, très dur d'être indifférent à tout ce passé qu'il aurait aimé pouvoir choisir... Fermer l'oeil dans les bras de sa maman, le plus grand rêve de tous les enfants qui n'ont pas eu cette chance. Aaron James avait passé sa nuit à rêver les yeux ouverts, à se demander si ailleurs existait une vie meilleure...

Vivre dans le passé, rien de plus néfaste or, cette nuit était belle et bien passée, il fallait de toute urgence tirer un trait dessus. Sept heures du matin, plus le temps de fermer l’œil. Aaron décida donc de mettre pied à terre et d’assumer pleinement la nuit blanche qu’il venait de passer : il fallait tenir le coup jusqu’à ce soir et attendre la nuit pour dormir, nuit durant laquelle il ne trouverait de nouveau pas Orphée. C’était une habitude chez lui, aussi ne fit-il pas attention à ce problème d’insomnie, se concentrant petit à petit sur la journée qu’il allait passer. Premièrement, une douche s’imposait, ce qu’il prit avec plaisir car au réveil, il n’y avait vraiment rien de meilleur que de se sentir frais et propre. Sous le jet d’eau dont la température avait précédemment été réglée avec précision, l’apprenti sorcier n’eut pas le temps de remonter dans ses souvenirs ; il chantait différents airs plus ou moins connus du monde de la magie et ne se préoccupait presque pas du temps qui lui, s’écoulait sans jamais s’arrêter. Le petit Serdaigle avait appris à profiter de certains moments de sa journées même si ceux-ci étaient rares : l’année de B.U.S.E.S. n’annonçait rien de très ludique à les quelques étudiants de cinquième année que côtoyait quotidiennement Aaron James.

Une fois la douche terminée, l’adolescent s’habilla de manière tout à fait banale : robe de sorcier avec écusson de Serdaigle. C’était l’une des habitudes que tous les élèves adoptaient assez rapidement :un uniforme sévère et sans possibilité d’originalité afin que personne ne se distingue des autres de par sa possession de quelques Gallions supplémentaires à la moyenne. Dans les couloirs ensuite, alors qu’il devait être aux environs de neuf heures du matin, il décida de ne pas prendre de petit déjeuner – car il n’avait pas faim et comptait sur cette matinée durant laquelle à peu près tout le monde dormait pour réfléchir à sa façon d’être avec les gens. On lui reprochait assez souvent d’être trop distant et il désirait, à tête reposée, reconsidérer ces reproches. Il se dirigea alors vers cette étendue d’herbe que la foule des étudiants recouvrait, une fois que les longues journées d’été pointaient leur nez. Lorsqu’il arriva à destination, il vit un étudiant de Poufsouffle dont il n’avait encore jamais entendu parler. Ne comptant pas lancer une conversation qui n’avait aucune raison d’exister, il se retourna et trébucha sur une branche. Par terre, il frotta son pantalon après quoi il tenta de se relever…
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Lawrence C. Winchester
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MessageSujet: Re: - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.]   - Quand la Nature s'offre en spectacle - [Aaron J.] EmptyJeu 1 Mai - 0:39

    Il se sentait bien, la mauvaise humeur matinale se dissipait. Heureusement. La vie ne méritait pas d’être vécue de mauvaise humeur. Il fallait sourire. Sourire à la vie. C’était un merveilleux cadeau la vie. Pouvoir marquer le monde de son empreinte. Le Désir de reconnaissance ? Non ! Seulement le désir d’améliorer par ses actes le monde actuel. Il y avait tellement de choses à modifier, tellement de choses qui ne devraient pas être. Lawrence avait les yeux perdus dans le vide. Des pensées fugitives virevoltaient, de ça, de là, dans sa tête. Perdu. Tout simplement perdu. Il fut tiré de ses pensées par la venue incongrue d’un élève. Il vint choir devant lui. Comme une bouse de dragon encore fumante. Ayant retrouvé sa bonne humeur, il s’abstint de rire comme un hippogriffe. Il l’observa. Il avait du mal à se remettre sur ses pieds. Dans un élan de bonté, il lui tendit la main. Il l’aida à se relever en ajoutant en rigolant : « Il parait que ce n’est pas recommandé de boire de l’alcool de si bon matin ! » Il n’avait certainement touché à une goutte d’alcool, mais après tout on ne sait jamais. Des alcooliques anonymes pouvaient se cacher dans les murs de Poudlard.

    Il le connaissait. Enfin ! Pas personnellement. Il savait qui il était. Aaron James, Serdaigle. Il l’avait déjà vu. Mais il ne lui avait pas parlé depuis le début de sa scolarité. Solitaire. Vraiment solitaire. La seule personne avait il parlait vraiment était Aaron, son meilleur amie, lui aussi de Serdaigle, mais de septième année. Après un Aaron, pourquoi un deuxième. Aaron, Aaron, petit patapon ! Néanmoins il fallait revenir à la réalité. Il faudrait qu’il regarde un peu ou il mettait les pieds. Ce n’est pas en trébuchant qu’il arriverait à séduire des filles. Ou des mecs. Après tout, il ne connaissait pas son orientation sexuelle. « Alors James, qu’est ce que tu fais dans le parc de si bon matin ? » Surement pareil que lui. Profiter de l’heure matinale, de la nature. Profiter de la vie, tout simplement : Cape Diem ! Vivre l’instant présent. Ce mot était l’essence même de la vie de Lawrence. Profiter du temps présent. Profiter en dessinant, faisant des poèmes, chantant, sentir l’eau sur sa peau. Enfin toutes ses choses futiles, mais tellement vivifiantes.

    Finalement, il aimait être ici. Il aurait sensiblement préféré tomber sur une fille. Une de ses ravissantes donzelles qu’il aimait séduire, pour le plaisir, pour s’amuser. Mais le destin en avait voulu autrement. C’était un garçon. Il allait s’adapter à la situation. Bien qu’il était plutôt expert dans la discussion avec des élèves féminines. Que dire à un garçon, il n’avait pas l’habitude de discuter avec eux. Seul Aaron, son meilleur ami, avec qui il partageait de bons délires. Il se sentait mal à l’aise avec ce dernier. Il ne savait pas trop quoi dire. Il ne le connaissait pas assez. Il ne savait pas de quoi parler avec lui. Musique ? Littérature ? Dessin ? Il laissa passer le temps. Après tout il ne faut jamais se brusquer. Laisser le temps au temps. Totale improvisation. La conversation viendrait promptement. La patience est une vertu, non ?
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